• « J'ai lu l'amour dans tes yeux quand je frottais mon nez contre le tien.
    J'y ai aussi senti la peur en même temps qu'un lourd silence lorsque je t'ai murmuré en souriant : « On va pas se quitter, dis ? ».
    Personne non personne ne pourra m'empêcher de t'aimer, personne... sauf une seule peut-être : toi, si tu parviens à me le demander et si moi j'y arrive. Tu ne vois pas l'angoisse dans mon regard ? »


    Gabriel


    1 commentaire


  • « Nous avons évacués loin derrière nous deux longs et pénibles mois de vacances en une seule matinée...
    Nos désirs étaient des ordres, nos plaisirs étaient désordre.
    Je devenais ton esclave.
    De mes lèvres mouillées, déferlaient des mots fous.
    J'étais enchaîné à toi, tu étais déchaînée.
    De ta bouche entrouverte, coulaient des cris d'amour.
    Des spasmes éclaboussaient ton visage.
    Je picorais ton corps nu de baisers.
    J'en tremble encore, seul, deux heures plus tard. »


    Gabriel


    1 commentaire


  • « Parfois, dans un bistrot où nos routes se croisent par hasard (ou pas vraiment), tu joues si bien l'indifférence que je n'ai moi-même plus aucun soupçon de notre amour. Ton regard qui évite le mien, ta complicité avec ton mari, tes discussions avec ma femme, tes enfants en guise de paravent, tu sembles si douée pour la dissimulation.
    Au troisième pastis, tu te relâches mais ne restes alors plus en place, papillonnant par-ci, voletant chez l'un, chez l'autre. Ta froideur me glace. Je l'avoue, j'ai peur, peur pour nous. « Nous » qui n'existons pas encore, à vrai dire. »



    Gabriel


    5 commentaires

  • Fini de rire...

    AU BOULOT, MON GAILLARD !


    Jack Pott




    2 commentaires