• « Des flashs torrides de nos ébats me parasitent parfois inopinément, lors d'une réunion, dans le train ou la rue, en pleine discussion, au magasin, ... Je reste alors en suspens, au beau milieu d'une argumentation, l'œil lointain, les oreilles closes, je ne termine pas ma phrase, je ne sais plus ce que je viens acheter, ...
    Des fois, c'est ton visage qui s'impose ; j'ai subitement le sourire vague et bête, le regard rêveur, la poitrine qui se resserre.
    Combien de fois n'ai-je pas entendu dans le lointain « Gabriel, ça va ? » ?
    Je reviens alors sur terre et, je ne sais pas pourquoi je me sens si triste, alors que je devrais être ravi que tu sois ancrée si fort dans mon esprit. »


    Gabriel


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  • « La redondance, c'est répéter cent fois je t'aime comme si l'autre était sourd(e), c'est aussi faire, défaire et refaire le lit mille fois en quelques nuits, c'est encore avoir un million de pensées pour l'autre quand il/elle n'est pas là, c'est toujours compter les baisers par milliards, c'est enfin aimer sans mesure... quand c'est possible ! » 


    Gabriel.

     

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  • « Dans deux jours, il est prévu que nous accouchions de nos amours cachées : le 15, elles en seront à leur 270ième jour environ.

    Dis-moi, comment allons-nous fêter ça ? Qui va décorer notre chambre ? Qui enverra les faire-part ? Quels vont être nos premiers achats ? Qui allons-nous inviter ?

    J'oubliais un détail : il est encore et toujours interdit, notre amour. »


    Gabriel

     

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  • « Sur Messenger ou dans la réalité, nous pensons et exprimons souvent les mêmes choses, au même moment, au même endroit. Nous croisons nos pensées comme nous froissons nos membres sur un lit, nous croisons nos mots comme nos lèvres se lient.
    Maintenant, je sens aussi ta présence à des kilomètres : je suis dans le train et je sais que tu m'attends à la gare. Et, si tu n'y es pas quand j'arrive, je patiente quelques minutes car je suis sûr d'entendre au loin le moteur de ta voiture.

    Si nous étions un vieux couple, on parlerait d'habitude dans l'amour... mais il n'est toujours encore qu'un fœtus, on parlerait donc plutôt d'attitude de notre liaison. »


    Gabriel


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  • « Nous avons passé la soirée ensemble, après un repas léger,
    et tu es partie vers 22h30 pour rejoindre le domicile conjugal.
    Vers minuit, nous avons échangé un ultime texto.
    J'ai alors r'ouvert la fenêtre de ma chambre, je me suis roulé dans ton odeur, je me suis baigné dans le souvenir de tes gémissements, j'ai caressé mes couvertures, je me suis vautré dans ton absence.
    Et j'ai eu envie de pleurer... mais j'ai passé ma rage sur mon pauvre coussin.

    Oui, je crois que l'amour sans nuit nuit peut-être à l'amour. »


    Gabriel


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