• « Je rêve d'être invisible et téléportable à volonté. Un claquement des doigts et hop ! me voilà dans ton lit, pendant que ton mari ronfle à tes côtés. Un claquement et hop ! me voilà prenant notre tasse de café matinal tandis que ma main se faufile sous la table et sous ta robe de nuit, un simple clic et je me retrouve sur la banquette arrière de votre voiture à te caresser les cheveux, clac et je suis en train de te préparer un plat de poisson dont tu me diras des nouvelles, oui, je voudrais être invisible et télétransportable à l'envi. »



    Gabriel

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  • « Je vais te rapter, te dérober, te déshabiller, t'attacher les poignets et les chevilles aux pieds de mon lit, te bâillonner. Tu ne pourras rien y faire, ce ne sera pas de ta faute. Je nous ferai l'amour dix nuits consécutives. Je te conduirai aux toilettes, à la douche avec une laisse. Je te nourrirai à la petite cuillère. Puis, je téléphonerai à ton mari pour exiger une rançon.
    Mais j'ai bien peur que, depuis que nous nous aimons, tu n'aies plus très grande valeur à ses yeux. »



    Gabriel

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  • « Huit fois par semaine, dans la somnolence de mon train, je sais que je passe devant chez toi, quatre minutes après le départ du matin ou quatre minutes avant d'arriver le soir.
    L'éolienne m'envoie l'arrière-goût de ton parfum d'un coup de pale et je vole une petite larme d'émotion au château d'eau. »


    Gabriel


    (photo © Saxo - Ghislenghien - novembre 2007) 


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  • Nous nous sommes quittés de force un peu avant 23 heures. J'ai regardé s'éloigner ta voiture avec amertume : encore une nuit en moins à passer ensemble.

    La porte était fermée à clé, ce n'est pas une habitude, et ma femme campait dans le salon, devant sa sempiternelle télé. Elle m'a aussitôt décoché une remarque désobligeante, je ne sais plus laquelle.
    J'ai sucré ma réplique, lui ai dit « bonne nuit » du bout des lèvres et suis monté me coucher.

    Le lit m'attendait, les draps ouverts. J'ai filé dans le sommeil comme on file le parfait amour.
    Ils m'ont épargné jusqu'à 4 heures du matin, le sommeil tout comme le parfait amour, mais ils se sont sans doute télescopés à l'entrée soudaine d'un cauchemar.
    Mon coussin était aussi trempé que ma veste de pyjama.

    Je respirais comme l'âne brait et j'avais envie de pleurer. 
    C'est que je venais de vivre en rêve, Marie, ton annonce de rupture et notre premier et ultime chagrin d'amour.  

    Ce n'était qu'un songe, me suis-je dit en posant par terre un pied gauche peu rassuré. Pourtant, Marie, quand j'y songe, je ne vois plus très bien la frontière entre une passion peu réaliste et une liaison la plupart du temps virtuelle.



    Gabriel
     



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  • Question : où se réfugier

    lorsqu'on est un couple illégitime

    et qu'on n'a pas (encore) de chez-soi ?


    Toutes propositions

    ou idées sont les bienvenues.


    Pas
    sur la lune, tout de même...

    Merci pour eux !


    Bernard Topo'

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