• paume de terre
    en robe de chambre
    nue dans ton cœur
    nue dans ton corps
    nue dans ta tête

    mes doigts qui la font glisser
    au long de tes épaules
    tes seins naissent à la vie
    ton dos se pâme
    ma caresse s'enhardit
    tes yeux fondent
    nos lèvres s'agglutinent

    ta cuisse gauche se relève

    je la prends à pleine paume

    paume de cuisse
    en robe de peau



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  • La ceinture de soie immobilise tes poignets mais les nœuds sont suffisamment lâches pour que tu puisses t'en libérer.
    Tu es ma prisonnière, celle que j'ai ravie à son destin.
    Tu sais que tu pourrais fuir et, pourtant, tu restes.
    Moi, je m'enhardis, promène ma bouche du bout des seins au creux de ton nombril.
    La balade te fait rire.
    Ton rire me provoque.
    Je prends d'assaut ton intimité.
     
    Tes hanches se soulèvent. 
    Tes cuisses s'écartent.
    Je m'abandonne à ton désir.



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  • T'embrasser et te caresser délicatement,

    juste derrière l'oreille...



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  • Quand ma bouche nord croise tes lèvres sud, que tu envoies valdinguer tes bras à babord et tribord, que je relève et écartèle tes jambes en est et en ouest, quand tu feules en tremblant de tous tes membres, quand je te baragouine des mots passionnés dans une langue qui n'appartient qu'à nous, quand tu t'arques et que tu me décoches des cris fous...
    ... le temps, le temps n'a vraiment plus aucune importance
    .  

    (à suivre de très près)

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  • Mon long foulard noir, badigeonné de mon Lacoste bleu favori, te chavire. Je le jette nonchalamment sur ton visage et tes traits s'effacent. Ton souffle gonfle le tissu. Je m'attarde du bout des doigts sur ton ventre nu.

    Tes membres s'écartèlent, ton entrecuisse m'invite. Tes soupirs explosent de joie. Je déshabille ton menton, ta bouche. Tes lèvres sont molles, entrouvertes, offertes. Je me sais goulu de ta langue.

    Tu t'affoles.

    Je dénude alors tes yeux clos. L'une de mes mains emprisonne tes poignets au-dessus de ta tête, l'autre s'encanaille, serpente entre les fesses, s'engouffre. Tu ondules, tu te liquéfies, tu grondes du fond de la gorge. Tu écartes faiblement les paupières, ton regard s'allume un instant. Tu me chuintes « non, non », je te serine « oui, oui », ...

    (à suivre de près)


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