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Par
topxine dans
mes pas-sages le
16 Octobre 2006 à 10:55
... Je vois l'homme me détailler sous toutes les coutures, s'attarder un instant sur mon pubis rasé, puis sur les traces de bronzage qui me dessinent un cercle autour de chaque sein. Je décapite ma carotte d'un claquement de dents. Le bandeau, noir et élastique, pendu à mon poignet, est le dernier vestige de mes vêtements.
Je m'allonge alors contre le dos de Nathalie qui, les yeux clos, s'était installée en chien de fusil. La jeune fille garde les paupières baissées lorsque j'entreprends de lui caresser la hanche, me faufilant sournoisement vers la pointe des seins que j'agace quelques temps avant de redescendre sur le ventre pour y pianoter du bout des doigts.
Je lui chuchote des mots doux dans l'oreille et la soumission de Nathalie me semble acquise, car elle accepte que je lui passe le bandeau autour de la tête, en l'ajustant méticuleusement sur ses yeux.
Je lui entrave ensuite les poignets à l'aide de la ceinture, destinée à cet usage et que nous rangions sous le sommier. Lorsque je serre fortement la boucle, mon amie laisse échapper un cri de douleur qui s'étouffe dans le creux de l'épaule du bonhomme.
« Prends-la sur toi ! », ai-je soufflé dans l'oreille de ce dernier dont les yeux brillants marquent l'ébahissement.
Hypnotisé, il soulève le corps brûlant de Nathalie et, caressant la rondeur exquise de ses fesses, lui écarte les cuisses en tirant les genoux vers l'avant. L'homme ne bouge plus : le bout de son sexe s'est niché contre la vulve humide et, en la tractant par ses poignets garrottés, il la fait monter et descendre contre son corps. Leurs langues se gourmandent.
Agenouillée derrière ma douce amie, je me mets à agacer son orifice fessier avec le bout arrondi du légume. Elle se cambre brusquement en glapissant et les dents prêtes à mordre.
J'enfonce alors en elle le membre tremblant de l'homme dont je bague avec force la racine d'une main. Il mugit brièvement à chaque coup de buttoir de Nathalie qui, sous l'emprise conjuguée du vit et de la carotte, vagit en salivant abondamment sur leurs joues.
Je le tenaille ferme et lorsque je devine que le bonhomme ne pourra plus se contenir bien longtemps, je resserre davantage mon étau en activant le légume plus encore dans le fondement de Nathalie qui, elle, s'abandonne à hurler comme un goret...
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Julie / extrait de « Moeur's Frisson », roman, 1999
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comme quoi, les carottes ....