• PEINE...



    Lorsqu'elle n'était pas auprès de lui

    (et qu'il n'était pas à côté d'elle, forcément),

    elle lui manquait comme une surdose d'héroïne

    (puisqu'il en était aussi, pensait-il, le héros).

     

    Il tournait alors en rond dans son portefeuille

    (jetait ses billets qui ne lui apportaient plus rien),

    en quête d'une photo comme une carte magnétique

    (oui, ils se faisaient aimants réciproquement)

     

    Mais il ne trouvait qu'un petit carton vierge

    (qu'il avait découpé soigneusement du bout des dents),

    sur lequel il pouvait l'inventer, l'imaginer, la dessiner

    (il n'avait jamais osé abîmer sa belle icône blanche).

     

    Alors il prit la décision d'acheter une paire de ciseaux

    (il allait sans doute l'amputer d'un morceau inutile) ;

    il pensa à un doigt (l'ongle), à une oreille (le lobe),

    (et, tant mieux pour elle, il ne lui trancha qu'une mèche

     

    ... de ses amourables cheveux rouges !).


  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Mai 2007 à 13:01
    Cette 'tite poésie
    est dédiée à celle qui voudra se reconnaître...
    2
    Vendredi 18 Mai 2007 à 16:36
    les amoureux
    de peynet :)) je n'ai pas les cheveux rouges..... bises coquines
    3
    de ??
    Vendredi 18 Mai 2007 à 18:38
    très jolie poésie...
    mon amour...tu es adorable t'aime. Bisous
    4
    Topo' @ Coquine
    Samedi 19 Mai 2007 à 07:23
    Ben non...
    Dommage, peut-être...
    5
    Topo' @ ??
    Samedi 19 Mai 2007 à 07:25
    Ben oui...
    Adorable et amourable vont bien ensemble.
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