• Question : où se réfugier

    lorsqu'on est un couple illégitime

    et qu'on n'a pas (encore) de chez-soi ?


    Toutes propositions

    ou idées sont les bienvenues.


    Pas
    sur la lune, tout de même...

    Merci pour eux !


    Bernard Topo'

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  • Pourquoi la mention :

    "Interdit aux moins de 18 ans" ?

    Ben voilà...

    Quoi, trop mièvre, trop épinal, trop... quoi ?

    Pfff ! L'amour, bordel !


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  • TOI

     

    Depuis son opération titane

    (elle aurait pu s'appeler Anne, p'tite Anne , ç'aurait été facile !),

    mon amante marchait comme Lucy

    (vous savez ? notre Eve préhistorique).


    Moi, je la regardais de dos.

    J'aime bien la voir sans qu'elle sache que je la regarde...


    J'avoue que je me sentais très primaire, très pré-historique sur ce coup-là.

    Depuis, oh depuis,

    elle a repris sa démarche de reine de cœur...


    Depuis, oh depuis, je le regarde en catimini.

    Elle ne le sait pas que je la trouve si belle...


    Qu'est-ce qui lui prend, à mon Topo' ?


    Tendre comme une viande passée à l'attendrisseur ?

     


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  • (...) Aussi, je retroussai la robe sur les hanches de la jolie patronne du Central et la culbutai doucement sur son propre terrain, en l'occurrence sur une large surface de travail entre le réfrigérateur et les deux bacs de l'évier. Son bustier se déboutonnait sur le devant.

    De fait, Sirène ne portait rien d'autre sous sa robe qu'un fin collier argenté et des bas noirs qui la serraient à mi-cuisse. Ses seins m'explosèrent dans les mains comme des melons fermes et tiédis par le soleil. Malgré ces atouts majeurs, je ne savais pas si c'était le vin – excellent, du reste - qui m'avait assommé ou  la blanquette – délicieuse au demeurant – qui me pesait encore sur l'estomac, mais je ne me sentais pas vraiment le cœur à l'ouvrage.

    Les jambes s'agitant dans le vide et les bras fermement ancrés vers l'arrière, elle se contorsionna néanmoins sous mes caresses maladroites et mes baisers sans conviction. C'était à croire que la hauteur des plans de travail avait été calculée à dessein car, en m'agenouillant sur le sol, les lèvres de son sexe se retrouvèrent tout naturellement collées aux miennes. Je triturai les pointes de ses seins qui roulaient entre mes doigts comme des grains de maïs et, sans attendre, ses orteils se crispèrent sur mes épaules et son ventre fut sous l'emprise de soubresauts.

    Faute de mieux, je savais comment la conduire, là où mon pétard mouillé aurait été bien en peine de l'emmener et, par bonheur, Sirène se révéla très coopérante sur ce coup-ci.




    En effet, elle grimpa si rapidement sur l'échelle de Hicter que, dès son premier orgasme, je n'eus plus qu'à lui faire maintenir le cap pour lui en stimuler un deuxième, puis quelques autres qui la laissèrent bientôt pantelante, repue et assagie.




    Je me relevai enfin, regrettant tout de même un peu de passer à côté d'une aussi belle occasion de réjouissance commune. (...)


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  •  

    (...) Puis, le coup d'estoc estomaque brutalement comme un phantasme nocturne dont on émerge cruellement avant la dénouement. « Connaissez-vous le Pavillon au fond du parc, ce petit kiosque dont l'escalier qui mène à l'étage est lamentablement désossé... », murmure-t-elle comme un tocsin dans le lointain, « C'est mon castel privé, voyez-vous ! Voudriez-vous le visiter ?... ».
    On voit, en effet, mais on se demande en aparté, le souffle condamné et la coupe pleine, à quel prix le crime est affiché.


    Le moustachu à la quarantaine grisonnante avait acquiescé d'une gâterie muette et pensive sur les genoux dévoilés, glissant ensuite la paume entre les cuisses dont il sembla expertiser la docilité. Les ombres s'allongeaient, impavides et suggestives, et, au bercail, une assiette l'attendait. Il était tard, mais cette petite pute est certes irrésistible.



    Dans l'expectative, l'homme jeta un regard indécis sur son chien qui bouclait un ultime tour du parc en dérapant. Les pattes prêtes à bondir à nouveau et le souffle haletant, celui-ci ne signalait aucune envie de rejoindre sa gamelle et, d'ailleurs, sous le casque de poils, l'œil pétillait avec complicité, la langue clapotait sur le côté de la gueule ouverte et une touffe frétillait au bout de son pénis agité.



    L'île est déserte et cette aborigène sensuelle ne consent-elle pas lascivement au sacrifice érotique ? « Allons voir ! Je te suis... », décide soudain le marin en la tutoyant avec dédain.



    L'escalier du kiosque, bien rongé par le temps, est effectivement impraticable mais, à l'arrière, le remblai de la ligne du chemin de fer ménage un accès à l'étage. Pour l'aider à y grimper, l'homme la soulève d'une virile emprise des mains autour de la taille. Et, tandis qu'elle se maintient en équilibre sur le rebord de l'étage, les coudes ramassés et une jambe pliée pour affermir sa position, elle surprend la chaleur d'un regard qui effleure son entrejambe ainsi découvert. Il l'a rejointe d'un saut fringant, puis d'un agile rétablissement des reins. En bas, le chien jappe un instant en frétillant de la queue, avant de se coucher tout de long en écorçant de crocs rageurs une branchette entre les pattes de devant.


    L'homme tombe aussitôt à genoux devant elle. Avec dévotion, il retrousse la jupe sur les hanches de celle qu'il prend pour une vierge et, lui forçant les cuisses, croise ses lèvres contre les siennes avec ferveur. Une langue passionnée s'insinue entre les commissures tandis que la moustache ravage la perle en amont. Il la presse aux fesses à pleines mains, contourne fébrilement les flancs et serpente vers sa poitrine en lui martyrisant les chairs.



    Pétrie de la sorte, Joséphine, apparemment complice, ne se prive pas d'onduler du bassin, ni de gémir en réponse à son agitation, ni de vibrer sans excès.



    Comblé par l'indécence de la bacchante, l'homme s'est remis sur pieds et, arrimant sans attendre deux avant-bras solides sous son fessier, l'étaye contre le mur, lui ordonne d'un murmure de s'attacher les chevilles autour de ses lombes. Elle ne l'a pas vu se déganter que, déjà, leurs sexes se rejoignent en un face à face qui ne s'attarde plus à d'autres préliminaires.

    L'outil l'a embrochée d'une ruade et, dans son ventre mis à sac, les grognements du forcené résonnent désormais comme la caisse d'un tambour. Joséphine ne ressent ni douleur, ni plaisir, ni même de l'ennui. Cela ne réveille en elle qu'un lointain souvenir amer que le pignouf disloquera de toute manière d'ici peu par une clameur sauvage et inhumaine, jamais assez vite cependant au gré de la donzelle brutalement butinée. 



    Quand le quidam déracine enfin le dard de son entreguibolle  qu'il souille jusqu'au nombril en trépidant comme s'il allait clamser sur place, Joséphine est subitement perforée par la vision apocalyptique d'une collision frontale entre deux locomotives dont le métal fusionné se plie, se froisse et s'imbrique dans le fracas insoutenable d'une explosion aveuglante. Mais il ne s'agit en réalité que d'un train filant à belle allure, quelques mètres au-dessus d'eux. (...) 



    In « Moeur's frisson », roman


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