• l'amour quotidien



    « Huit fois par semaine, dans la somnolence de mon train, je sais que je passe devant chez toi, quatre minutes après le départ du matin ou quatre minutes avant d'arriver le soir.
    L'éolienne m'envoie l'arrière-goût de ton parfum d'un coup de pale et je vole une petite larme d'émotion au château d'eau. »


    Gabriel


    (photo © Saxo - Ghislenghien - novembre 2007) 


  • Commentaires

    1
    Marie
    Samedi 1er Décembre 2007 à 14:36
    très joli texte.
    Oui tu passes et repasses, et jamais non jamais , je ne peux te voir.(mais cet instant cette seconde de ton passage, je le ressens....oui très fort.Bisous Gabriel.
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    2
    Gabriel
    Samedi 1er Décembre 2007 à 14:39
    Si notre amour meurt,
    c'est un bel endroit pour se défenestrer le coeur...
    3
    Marie
    Samedi 1er Décembre 2007 à 14:46
    quoi sous le train ?
    sous ces énormes pales, ou se noyer dans ce château d'eau ? dis donc tu est bien "morose" sur notre avenir !!
    4
    Gabriel
    Samedi 1er Décembre 2007 à 14:56
    J'ai dit "le coeur"
    et pas "le corps". Morose ? C'est un peu mon personnage, en effet. Baisers roses.
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