• HOT S'EMMêLE 2



    ... le début ?
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    Tu t'es levée d'un bond comme une chatte versatile. Je sentais pourtant ton désir, par ce bras que tu me prenais d'autorité, par ces doigts qui s'accrochèrent aux miens. Je te mangeais le visage de tous mes yeux, ton regard en coin semblait me narguer. Nous avons fait quelques pas, en balançant nos mains liées comme des enfants. Tes sandales se couvraient de rosée, le bas de mon pantalon s'humidifait comme un buvard. Dans le lointain, deux coqs se répondaient d'un clocher à l'autre. On ne pouvait déjà plus regarder le soleil en face. J'ai voulu te demander quelque chose, rien que pour entendre ensuite le son de ta voix. Mais ce que j'aurais pu te dire nous aurait sans doute paru ridicule. Inutile, peut-être. Redondant, éventuellement. Alors, j'ai préféré me taire et t'attendre au tournant. Peut-être aussi étais-tu une femme qui ne fait jamais le premier geste, non par timidité, non par convenance, mais par la toute simple envie de te sentir désirée. Et, depuis le début, je n'avais cessé de te désirer. Moi non plus je ne tenais pas à imposer le premier acte car pour moi, il fallait que cela vienne de toutes parts, instinctivement, de façon imprévisible, ou bestialement le cas échéant.

    Nous sommes ainsi arrivés au terme du jardin. Devant nous, des entrelacs de ronces et une rangée d'orties nous cernaient. C'est toi-même qui m'a attiré dans une brèche de la verdure, d'un pas franc malgré l'urticant des plantes qui se jetaient à l'assaut de nos bras, de nos mains, de tes jambes, de tes chevilles, de tes pieds quasi nus. Je pense même que nous nous sommes achoppés à quelques fourmilières,  tellement les brûlures me traversaient le pantalon. Toi, tu paraissais ne rien sentir, tu semblais n'avoir qu'un seul but, nous emmener loin, loin de ce que je prenais pour un château mais qui n'était déjà qu'un pâle vestige de mon passé.

    Une fois la haie franchie, tu t'es arrêtée d'un seul coup. Je ne pouvais m'empêcher de regarder tes jambes et tes bras griffés, rougis, pantelants. C'est là que tu t'es dressée sur la pointe de tes sandales pour m'embrasser le nez, comme une sœur tendre, comme une amie ambiguë, comme une habitude de vieux amants. J'ai ri le premier, si, je t'assure, toi, tu n'as ri qu'après.

    Le soleil est encore monté de quelques degrés, plus haut, plus tiède dans le ciel.

    Et, serrés l'un contre l'autre, nous avons entamé notre marche à travers champs. Tu regardais partout autour de nous, l'air émerveillé, tu me montrais du doigt les endroits où nous aurions pu y faire un nid. C'est alors que, bien au-delà de mon envie de toi, de ton corps, de tes baisers, j'ai commencé à être franchement amoureux de toi. Et, subitement, je me persuadais qu'il en était de même pour toi. 

     

    Nous avons traversé un champ, je t'ai pris la main pour t'attirer vers le bas, nous nous sommes allongés dans l'herbe, regardant le ciel, nous laissant l'herbe nous chatouiller, j'ai commencer à parler pour enfin briser ce silence qui se faisait lourd, je parlais pour ne rien dire, de mes attentes, de mes rêves. J'ai pivoté de côté, remontant légèrement ma robe jusqu'au haut de mes cuisses, tu t'es tourné vers moi me dévorant des yeux, et posa ta main sur l'une d'elle, ta bouche avait invité la  mienne pour l'explorer, pour descendre le long de mon cou, mon cou si sensible à tes caresses. Je m'étais rapprochée, mon corps pressant le tien, ton torse appuyait ma poitrine, l'un comme l'autre nous commencions à fondre.

     

    Tu parlais, tu parlais de tout et de rien, sur un ton monocorde, psalmodique, lancinant, sans doute pour cacher l'émoi qui te prenait à la gorge. C'était comme un chant dans une langue étrangère et inconnue, celui d'une sirène, d'une aborigène, qui sait ? d'une lunaire...

    Oui, tu t'es tournée vers moi et j'ai fait de même. Je ne savais si ta robe relevée sur le haut de tes cuisses était un accident, un hasard ou une offrande. Mes lèvres ont parcouru les tiennes, nos langues se sont emmêlées un court instant. Tu n'as plus dit un seul mot, ou peut-être avais-je cru entendre un indicible gémissement, J'ai posé ma  bouche sur ton menton, puis déposé un chapelet de baisers tout au long de ton cou.

    Ma main (c'était la droite, je me rappelle, elle en porte encore la trace) s'est envolée vers ta cuisse, glissant lentement vers la ligne marquant le ras d'une fesse. Tu ne portais pas de sous-vêtements. Et, tandis que mon visage parcourrait ta gorge, je me rendais compte qu'il me suffisait de faire tomber les bretelles de ta robe pour embrasser la naissance de ta poitrine. Je sentais tes hanches s'accoler aux miennes et je pressai mon corps tout entier contre le tien, une main entre-nous qui sentait contre sa paume tes seins émoustillés, durs, dardés de désir, l'autre qui se baladait en tremblant sur une fesse et, sous le tissu de ta robe, débouchait bientôt sur le creux arqué de tes reins. Ta peau était tiède, légèrement duvetée, doucement humide.

    Tu semblais t'abandonner toute à notre envie, tu as même redressé ta jambe pour la plier et la coucher par-dessus la mienne. Ton entrecuisse, à travers le fin tissu de mon pantalon, m'ébouillantait la chair. Et tandis que je te mordillais le lobe d'une oreille, mes narines frémissant dans l'embrun de tes cheveux, tu as dégagé quelques boutons de ma chemise pour m'effleurer la peau du torse puis me serrer un sein en y marquant tes ongles. J'ai émis un cri rauque, un peu animal. Tu feulais doucement, comme une féline affamée et inquiète à la fois.

    Et subitement, je m'y attendais sans m'y attendre, tu m'avais plaqué les épaules contre le sol, sautant à califourchon par-dessus moi, tes deux bras tendus de part et d'autre de mon visage et ton sexe nu se frottant contre le mien. Tes cheveux dessinaient des zébrure d'orage dans le ciel. Je m'étais déplié d'un coup, bondissant à ta rencontre sous le tissu tendu du pantalon...  

     

    Fiévreusement, tu as passé ta main sous ma robe, mon bassin venant à la rencontre de ta main. J'avais envie que cet instant dure des heures, que tu t'attardes sur chaque partie de mon corps, j'ai pris cet air coquin et provocateur que tu aimes tant, tu as retiré ma robe, ma poitrine se dévoile lourde et pleine, rapidement je me suis retrouvée nue face à toi, tu m'as prise dans tes bras tout en m'embrassant langoureusement, à ce moment là je t'ai regardé d'un air amusé. J'aime cet instant précieux où nos corps se rejoignent, où nos êtres ne font plus qu'un, une fusion parfaite.

    J'aime voir les expressions de ton visage au fur et à mesure que le plaisir monte, je me laissais aller complètement au spectacle de tes doigts sur mon corps, tu m'as attiré vers toi pour me prendre dans tes bras, tu t'es mis à caresser tendrement mes seins chauds contre ton torse, tu les as ensuite pris à pleine bouche, puis je me suis allongée sur le ventre, en totale confiance, tu m'as caressé le dos jusqu'en bas des reins, je me suis faite indécente, seul le plaisir compte dans ces moments là.


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  • Commentaires

    1
    Samedi 21 Avril 2007 à 20:54
    beaucoup, beaucoup,
    beaucoup...à lire...pfff pffff....mais très sensuel....très vivant...on pourrait en faire un feuilleton....bizzz topo'
    2
    Samedi 21 Avril 2007 à 20:56
    j'aimerais vivre....
    des moment comme cela "avec toi"....à n'en plus finir de plaisir.....
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