• « Tu m'as demandé hier de te téléphoner pour te réveiller.
    Ce matin, tu es seule dans ton lit. Que vais-je te dire ? Qu'il est l'heure de te lever ? Que je ne peux malheureusement pas te préparer un café par télékinésie ? Que je t'aime ? Que j'ai rêvé de toi cette nuit ? Que le ciel est triste ?...
    Quelle absurdité vais-je pouvoir te chuchoter dans l'oreille ?
    Je verrai, il me reste dix minutes pour l'inventer. »


    Gabriel


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  • « Souvent, tes cheveux ont une odeur de sable, de plage ou de dune.
    Je ne saurai peut-être jamais si c'est mon imagination qui m'emporte ou plus simplement les relents d'un shampoing, d'un gel douche, d'un parfum qui se dégagent de ta nuque, de ton cou, de ton front, de tes tempes.
    Peu m'importe. Je ferme les yeux, je t'embrasse, je m'abandonne dans les turbulences de ton océan. »


    Gabriel


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  • « J'ai donc attendu quelques jours de janvier avant de t'exprimer que mes sentiments pour toi étaient plus forts que je ne le croyais moi-même, pas oralement, non, mais par écrit, dans cette pseudo réalité qu'est Messenger. Ma peur était à la hauteur de mon aveu mais je me disais que, au pire, tu allais m'éconduire avec humour et que nous conserverions tout au moins notre amitié. A vrai dire, mon amour, je ne m'attendais pas du tout à ce que tu sois réceptive à ma confidence et, confidence pour confidence, j'ai moi-même été alors dépassé par mes propos. »


    Gabriel


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  • « Dimanche qui vient, cela fera un an exactement que nos deux couples se sont rapprochés. Nous nous connaissions depuis quelques temps mais c'est ce jour-là précisément que nous sommes devenus complices. Les bouteilles de bière se succédaient et je les faisais danser en rythme sur la table. Nous avons ri jusqu'à très tard dans la nuit, c'était ducasse, c'était kermesse, comme on voudra. La grand-place était en liesse et c'est là que nous avons aussi été photographiés pour la première fois ensemble, toi et moi : tu avais déjà posé amicalement ton bras autour de mon cou et ta main sur mon épaule. Tout le monde, et même nous, aurions dû deviner qu'il y avait là un présage, déjà. »


    Gabriel


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  • « Souviens-toi lorsque ta jouissance a été si forte que tu en as pleuré de plaisir. Tu venais d'aborder une rive sans doute encore inconnue et tu ne savais pas ce qu'il t'arrivait, tu étais entre honte et joie, tu cherchais une fois de plus le pourquoi. Tu sais, on pleure aussi à force de rire. »


    Gabriel


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