• « Sur Messenger ou dans la réalité, nous pensons et exprimons souvent les mêmes choses, au même moment, au même endroit. Nous croisons nos pensées comme nous froissons nos membres sur un lit, nous croisons nos mots comme nos lèvres se lient.
    Maintenant, je sens aussi ta présence à des kilomètres : je suis dans le train et je sais que tu m'attends à la gare. Et, si tu n'y es pas quand j'arrive, je patiente quelques minutes car je suis sûr d'entendre au loin le moteur de ta voiture.

    Si nous étions un vieux couple, on parlerait d'habitude dans l'amour... mais il n'est toujours encore qu'un fœtus, on parlerait donc plutôt d'attitude de notre liaison. »


    Gabriel


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  • « Nous avons passé la soirée ensemble, après un repas léger,
    et tu es partie vers 22h30 pour rejoindre le domicile conjugal.
    Vers minuit, nous avons échangé un ultime texto.
    J'ai alors r'ouvert la fenêtre de ma chambre, je me suis roulé dans ton odeur, je me suis baigné dans le souvenir de tes gémissements, j'ai caressé mes couvertures, je me suis vautré dans ton absence.
    Et j'ai eu envie de pleurer... mais j'ai passé ma rage sur mon pauvre coussin.

    Oui, je crois que l'amour sans nuit nuit peut-être à l'amour. »


    Gabriel


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  • « Au travail, nos causeries sur Messenger n'ont pas échappé, à la longue, à la perspicacité féminine de plusieurs collègues. J'ai finalement parlé de ton existence, ouvertement mais néanmoins à mots couverts. Il faut tout de même signaler qu'elles (et ils) ne connaissent ma femme que de nom, ou vaguement par intermédiaire.
    Depuis, l'une m'a avoué que ce serait son rêve aujourd'hui, une autre me raconte qu'elle s'est trouvée un jour dans la douloureuse situation de ma femme, une troisième me confie qu'elle aussi, depuis peu,... et l'un d'eux, marié depuis quelques années à peine, me dit que cela éveille en lui de nouvelles interrogations.
    Non, je ne m'attendais pas à tant de complicité. Là-bas, tu existes, mon amour, tout comme ici, et, si ton prénom n'est jamais cité ni de ma part ni de la leur, nombre de fois le matin en arrivant on me demande : ... Et l'autre, comme va-t-elle ? »


    Gabriel

        

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  • « La question se pose et s'impose de savoir à qui finalement on est infidèle, à son amante lorsqu'on part avec sa femme ou à sa femme quand on est avec son amante ? Mono...game over ! »

    « L'autre jeudi, ma femme et mon amante sont parties à deux à la piscine. Je ne savais pas encore laquelle allait tenter de noyer l'autre ou essayer de noyer le poisson, les deux ensembles peut-être. J'ai bien failli en finale me retrouver seul. »



    Gabriel


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  • « Là où je ne sais trop que faire, c'est lorsque tu me téléphones et que j'entends des sanglots dans ta voix. Je ne peux alors que t'écouter, te répéter que je te comprends, te dire encore que je t'aime et je me sens si vain, inutile, absurde avec mes mots de réconfort. Je suis si loin de toi, comme en exil, et, que ce soit cinq ou cinquante kilomètres, je suis au bout du monde. Et, même si d'un coup de baguette magique, je pouvais te rejoindre pour te serrer contre ma poitrine, je sais qu'il y aura toujours une barrière qui, si elle n'est pas de bois, sera sans doute de chair. Personne ne veut que nous nous serrions l'un contre l'autre. Personne... »


    Gabriel


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