• ... tu m'avais dit : "Ramène-moi une mouette !"...



    ... j'en ai déniché une que j'ai invitée vers notre sud...



    ... mais elle préférait finalement le grand air du nord.



    photos © Bernard Topo' - Ostende - juin 2008

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  • Cette nuit, tu m'as refilé tes cauchemars.



    Je me suis réveillé à plusieurs reprises, en sueur, la poitrine écrasée, les larmes aux yeux et la bouche cotonneuse.


    On était dimanche dernier. Tu étais partie pour fêter ta mère et tu n'étais jamais revenue.
    La première fois, tu étais à l'hôpital, emballée comme une momie.
    La seconde, il n'y avait même plus besoin d'hôpital.

    A chaque fois, je me suis levé comme un somnambule, persuadé de ton absence.
    Ta clef de voiture, pendue au trousseau sur la porte, ne suffisait pas pour me rassurer. 
    J'ai failli soulever le fin édredon pour voir si tu étais encore entière.
    Mais tu semblais dormir paisiblement.
    Ne me demande pas à quelles heures car, à ces moments, ça n'avait aucune importance.
    Je me suis recouché à chaque fois en silence, avec un drôle de diaporama en tête.

    Ce matin, quand mon horloge interne a sonné comme d'habitude dans les six heures, j'étais fourbu ; j'avais l'impression d'avoir couru toute la nuit à ta recherche.
    Je suis resté allongé jusqu'à 9 heure, quand tu t'es levée pour aller aux toilettes.

    Oui, tu m'as décidément refilé tes cauchemars.
    Si cela t'a permis, toi, de dormir sereinement, il y aurait donc moyen pour moi de positiver cette horrible nuit.



     Gabriel.


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  • Tes enfants sont venus manger à la maison.
    Ils avaient des cadeaux.
    C'est la fête de leur mère.
    Puis, tu es partie.
    Chez ta mère. Sans moi, forcément.
    Oui, nous avons tous une mère.

    Tu es revenue de chez les tiens, quelques heures plus tard.
    Tu étais fin saoule, cuite.
    Tu ne voulais pas l'admettre.
    Je t'ai emmenée sur le lit.
    Je t'ai caressée pour t'apaiser, surtout les pieds.
    Tu t'es endormie, comme tu étais couchée.
    Pour la première fois, je t'ai entendue dormir.
    Tu n'as pas changé de position.

    Tu es belle, dans ta tête et dans ton corps.
    Je t'aime, oui, je dois encore le dire.


    Gabriel


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  • Je suis ton chasseur de fantômes.

    Je les dégomme à coups de baisers

    mais gare ! gare ! dans la foulée,

    de ne pas gommer tous les rêves !



    Gabriel




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  • Toi,  tes « sudokus »,


    et moi, mes « mots fléchés ».


    On ne devrait pas faire ça au lit.


    ... ça dégénère toujours, forcément.




    ( N'est-ce pas, ma Saxounette ? )


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